dimanche 16 octobre 2011

Ma semaine : censure, modération ou ouverture?

Je suis confronté depuis plus de dix ans à l’épineuse question de la modération des commentaires publiés sur internet. Les problèmes n’ont pas changé. Faut-il caviarder ou pas certaines réponses? Je m’interroge toutefois de plus en plus sérieusement sur la nécessité d’abandonner l’anonymat.

Passionné d’internet depuis de très longues années, j'ai toujours été en faveur d’un accès facile aux commentaires avec un système de login et de mot de passe aisé ne nécessitant pas d'identification ou de contrôle particulier. Dans ces conditions, l’accès est plus rapide et tout le monde donne son avis.

Du virtuel au réel !
Parfois d’ailleurs un peu trop facilement, comme je l’ai encore constaté récemment sur xavierstuder.com. Se pose alors l’éternelle question de la modération. Et je dois dire que plus j’avance, plus je certaines limites me semblent simples.

Il suffit d’appliquer au virtuel les mêmes règles que dans le monde réel. Lorsqu’un individu nous jette des pommes pourries sur la vitrine, on appelle la police! Pourquoi tolérerait-on chez nous, sur notre page, des agissements à la limite de la diffamation ou les attaques personnelles?

Et peu importe les remarques du style « j’ai été censuré » sur le blog… Je précise d’ailleurs que cette forme de modération ne vise pas les critiques fondées, mais les remarques gratuites ou les attaques dirigées directement contre l'auteur et les insultes.

Engager son nom
Parallèlement, je constate que sur les blogs nécessitant un compte personnel pour pouvoir s'exprimer, ce problème est nettement moins marqué, comme dans cette colonne ou sur Facebook. Le constat est net. Dès que l’on donne son nom, ça modère les choses… Ca responsabilise.

Pour terminer, je précise qu’en quinze ans d’écriture, de journalisme ou mieux de bloggeur, je n’ai jamais eu besoin de me cacher derrière des pseudos. A l'exception de mon passage à l'ATS (les journalistes anonymes), j'ai toujours signé mes papiers, mes notes, mes commentaires et mes interventions à la radio et à la TV. Et j'en tire toujours le même plaisir.

Xavier Studer

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