
Leur point commun? L'adoption de la technologie AirPlay (ex AirTunes) d'Apple. Ceux qui possèdent déjà une ou plusieurs bornes Wi-fi Airport ou une Apple TV peuvent déjà mesurer les grands avantages (et les quelques limites) de cette technologie de transmission qui passe par le réseau wi-fi du domicile: fédérer des appareils (TV ou chaîne) pour mieux leur balancer des images et des sons en provenance d'iTunes sur PC ou Mac, d'un iPhone, iPad ou iPod Touch. C'est aussi simple que d'appuyer sur un menu dans lequel s'affiche clairement le destinataire.
La seule manipulation un peu délicate se déroule lors de la mise en fonction de la Fidelio Soundring: l'objet étant dépourvu de tout écran d'affichage, il faut appuyer longuement sur un bouton pour que l'enceinte génère son propre réseau Wi-fi. Grâce à cela, on peut accéder à un menu de configuration depuis le navigateur Web de tout appareil relié à ce réseau provisoire. C'est à ce stade qu'on lui indique une fois pour toute le mot de passe de notre propre réseau wi-fi transformant l'enceinte en un des membres de la famille des objets connectés. C'est un peu tordu, il y a une procédure plus simple mais encore faut-il avoir un routeur qui permette de la mettre en branle. Mais une fois l'opération achevée, ou peut l'oublier.
Cela fait, l'enceinte est devenue le bon petit soldat attendu. Elle est apparue sans faillir dans la liste des appareils récepteurs. Elle a restitué sans broncher des morceaux tirés de ma bibliothèque musicale stockée sur un PC. Elle s'est abreuvé au flux de podcasts "streamés" depuis l'application Instacast sur iPhone. Elle a cédé la place à un jeu qui tournait sur iPad. Elle a encore laissé s'exprimer toutes les radios compilées par une autre application dédiée (Tune In). Elle a même daigné retransmettre les sons envoyés par un androphone mais seulement avec ce dernier relié par un câble à l'entrée sonore auxiliaire de la Fidelio. La maniabilité, la robustesse et la fiabilité dans le traitement du signal m'a favorablement impressionné. Sans parler de la simplicité d'usage au quotidien.
Côté réserve, à force d'enchaîner les sources sonores (pas en simultané mais bien l'une après l'autre), je suis parvenu à faire perdre les pédales au système à quelques reprises, heureusement assez rares. Un matin, bien qu'apparaissant dans le réseau, le système à refusé de fonctionner du premier coup. Dans tous les cas, un appui sur le bouton on/off a résolu le problème. Enfin, j'ai toujours des doutes sur la fiabilité de la fonction réveil matin qui doit être programmée depuis l'application Fidelio sur iPhone, iPod ou iPad. La perspective de sortir du sommeil avec Debussy n'est pas sans charme mais elle monopolise trop d’éléments (deux appareils et un réseau) et autant d'aléas pour que je lui accorde toute ma confiance.
Le prix indicatif de ce modèle est de 499 francs me chuchote Philips dans l'oreille droite. Je constate cependant des étiquettes bien plus attractives sur les quelques sites helvétiques qui l'ont listé dans leur catalogue.
Mise à jour: Le diable se loge dans les détails, c'est bien connu. Je m'aperçois que le Fidelio Soundring n'est pas un modèle mais une déclinaison de deux modèles. Celui, aimablement fourni par Philips Suisse et que j'ai testé est le DS3880/10. Il abrite une batterie et peut ainsi être dissocié de son socle pour être baladé dans toutes les parties du domicile arrosées par un réseau Wi-Fi. Celui que l'on trouve la plupart du temps référencé sur les site de vente en ligne, souvent à moins de 300 francs suisse, est le DS3800/10. Presque identique, il n'est cependant pas équipé d'une batterie et doit donc être relié au réseau électrique en permanence.
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