lundi 12 septembre 2011

Le jeu de la semaine: Resistance 3

Rien ne va plus sur notre belle planète Terre. Il ne fait plus bon y vivre depuis qu'un méchant virus extraterrestre venu des confins de l'espâââce a atterri dans la soupe d'un vieil homme pour le transformer en Chimère, une créature "beurk" qui bouge les bras et les jambes et se jette sur nous, pauvre humain principal transmetteur de l'épidémie. Et qui dit épidémie, dit contamination et qui dit contamination, dit extinction. On ne fait pas les choses à moitié dans le jeu vidéo.

Dans Resistance 3, jeu de tir en vision subjective (FPS) exclusive à la PlayStation 3, les carottes sont presque cuites. Les Chimères sont sales, laides, nombreuses et puissamment armées alors que le l'humanité est sale (tout n'est que ruine ou presque), laide (les sabots des résistants sont tout crottés), quasi privée d'espace vital et épuisée bien que puissamment armée.

Il me faut bien avouer que la franchise Resistance a toujours provoqué chez moi une indifférence polie. Coincé entre Halo et Gears of War, d'une part, et Killzone, Dead Space voire Uncharted de l'autre, ce bébé du sudio californien Insomniac me semble assez bien pour jouer dans la cours des grands FPS pour consoles de salon mais pas assez pour se placer ailleurs qu'en queue de peloton. Ce dernier épisode en date ne change pas vraiment la donne malgré un travail sur le rythme qui ne m'a pas échappé.

Resistance 3 reste spectaculaire mais n'est pas pour autant graphiquement cohérent, et les rebondissements calés sur un trame pauvre ne sortent hélas pas de tout venant. Donc, si on souhaite se plonger dans un jeu d'action crétin autant en choisir un mieux fini, un tout petit mieux construit. On relève néanmoins qu'Insomniac a intégré deux options pour relever son plat: la gestion de la 3D (ça fonctionne mais ne rend pas le jeu plus joli, plutôt moins en fait) et la possibilité de diriger l'action avec les manettes Move à la place du Joypad.

Cela dit, c'est septembre, la saison ludique a encore le temps de monter en puissance.





 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire