mardi 6 septembre 2011

IFA 2011: les yeux sur le projecteur PT-AT5000E

Après les téléviseurs, il fallait bien que les projecteurs deviennent compatibles avec la 3D. Jusqu’ici quelques rares modèles HD (1080 lignes) ont été timidement introduits en Suisse mais à des niveaux de prix encore élevés.

Présenté pour la première fois officiellement à l’IFA 2011, j’ai pu découvrir le petit dernier de Panasonic, le très attendu PT-AT5000E. Il s’agit du successeur du PT-AE4000, lui-même projecteur de cinéma à domicile honnête et convenable. Panasonic a profité de cette nouvelle génération pour recarrosser légèrement l’appareil en introduisant quelques rondeurs bienvenues et en décentrant l’objectif.

Sur le papier, il s’agit d’un appareil tri LCD. Son prix est fixé à 3200 euros. Son distributeur helvétique m’annonce qu’on le trouvera au prix conseillé de 3999 francs suisses d’ici à la fin du  mois de septembre. A Berlin, le projecteur a été installé dans une petite salle dédiée et la projection s’est déroulée dans le noir complet. A vue de nez, l’écran devait faire dans les 2m40 de base et l’appareil, installé au plafond par une potence, était relativement proche de l’écran. Il fallait chausser des lunettes 3D à cristaux liquides (actives) ce qui n’est guère étonnant connaissant l’implication de Panasonic dans cette technologie.

Place  au spectacle! Le démonstrateur à choisi de diffuser deux extraits du film Avatar, soit le premier vol de Jake Sully sur son dragon volant et l’arrivée des militaires terriens au pied de l’arbre millénaire de la tribu Naavi. Je relève que le Blu-ray 3D du film n’est pas encore disponible dans les commerces mais que Panasonic jouit d’une exclusivité tant que notre bon James Cameron n’a pas donné son feu vert. Cette édition Blu-ray est ainsi utilisée pour augmenter l’attractivité de la gamme 3D de la marque. 

Au cours de ce petit quart d’heure de démonstration, j’ai été particulièrement attentif à deux aspects: la luminosité de l’image, car cette dernière s’étiole grandement avec des lunettes à obturations sur le nez, et la présence ou non de crosstalk (ou diaphonie), soit un défaut courant actuellement avec les diffuseurs d’images 3D qui se traduit par l’apparition de contours fantômes. La luminosité m’a paru bonne voire très bonne et je n’ai constaté absolument aucun contours parasites ce qui est un point extrêmement positif. Le spectacle était non seulement abouti mais encore supérieur à ce que j’avais pu observer en salles à la sortie du film.

Cette excellente première impression globale doit cependant être tempérée. Comme je l’ai déjà  signalé. Le projecteur a été placé relativement près d’un écran, lui-même largement inférieur à 3 mètres de base. Ces deux aspects favorisent indéniablement la luminosité. En ce qui concerne le crosstalk, le choix d’Avatar ne tient certainement rien du hasard : il s’agit d’une des films 3D qui laisse le moins apparaître ces parasites plus ou moins gênants selon les films. J’attendrai donc de tester ce Panasonic avec un long métrage moins «parfait». Il est cependant indéniable que ce premier projecteur 3D « Full HD» à descendre en dessous de la barre des 4000 francs laisse de grands espoirs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire