dimanche 2 octobre 2011

Ma semaine : sous le signe des applications

J’ai évoqué cette semaine de nombreuses applications sur mon blog xavierstuder.com. Swissinfo vient de renouveler son offre et SwissCharity a présenté un premier bilan. La vague continue de déferler et désormais des compagnies d’assurances s'y mettent aussi, comme indiqué par exemple sur la page Facebook d'Assura.

Les polémiques continuent aussi. Après Playboy et autres sites de charme, ce sont désormais, de petits programmes comme « Mon fils est-il gay?» sur Android et avant «Juif ou pas» sur l’iPhone qui ont fait couler des hectolitres d’encre ces derniers jours. Ces foires aux applications sont donc toujours des plus médiatisées.

Parallèle avec internet…
Pour mettre ça en perspective, est-ce que la fermeture de tel ou tel site internet homophobe ou contraire aux lois fini en une des journaux ? Rarement. Les applications, elles, sont toujours à la mode, font toujours vendre et suscitent toujours la plus grande attention des médias.

Reste des problèmes de fond. Alors que sur le marché d’Apple, il existe une certaine surveillance, sur Android, on publie son programme sans qu’il passe par un comité de censure. D’ailleurs, comment et selon quelles règles peut-on sérieusement approuver au niveau mondial une application puisque les législations sont partout différentes. Sans parler du positionnement commercial.

Une question de liberté
Existe-t-il aujourd’hui des commissions qui vont préventivement empêcher la mise en ligne d’un site internet ? Non, même s’il doit se conformer à la législation. Il existe donc déjà des lois qui me semblent être des critères suffisants. L’arrivée des applications pour mobile est probablement symptomatique d’un certain enfermement des contenus et peut-être de la pensée…

Dans ce contexte, il me semble fondamental qu’il existe différents marchés aux applications et que le mouvement d’enfermement de l’internet dans les marchés mobiles ou sur des sites comme Facebook ne prenne pas trop d’ampleur. On pourrait même rêver de plusieurs enseignes sur iPhone, comme c'est déjà le cas sur Android...

Il en va probablement d’un certain accès à l’information. Et d’une certaine liberté d’expression. Comment se fait-il par exemple qu'il ne soit pas possible d'installer sur l'iPhone aussi simplement des programmes externes à l'App Store comme c'est le cas sur sur Android?

Xavier Studer

1 commentaire:

  1. Apple approuve les apps (parfois avec quelques excès de zèle en fonction de qui chez eux... s'occupe de la validation...) et Android modère sur plainte, en effet...

    Je trouve l'industrie étonnante car en effet, mi-90 / fin-90 on louangeait le web et on s'impatientais de la fin des applications Windows / Mac pour n'avoir plusque des webapps ! La possibilité est là, en l'an 2007+ et fine stratégie commerciale des "markets" ils nous font revenir, sur les mobiles, aux débuts de l'ère des logiciels avec des plateformes fermées et des apps dédiées pour leurs plateforme.

    Je pense que le plus important, actuellement, pour les fabricants et éditeurs principaux, c'est de créer des éco-système. C'est le plus rentable (la preuve par Apple) et ce n'est pas prêt de s'arrêter... au plus grand désespoire de nous, les consommateurs :-)

    Business is business... ;-)

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