lundi 25 juillet 2011

Apple Suisse invite à sa table. On y mange du Lion

Apple, petite entreprise experte dans la maîtrise de l’emphase, invite ce mardi 26 juillet 2011, les journalistes spécialisés à se rendre à Zurich à un Mac Press Briefing lié à l’actualité high-tech de la fin de la semaine dernière. Au menu des présentations, le Mac OS Lion, la dernière version du système d’exploitation pour ordinateurs Macintosh, et les évolutions du MacBook Air (le modèle ultrafin de la gamme des portables) et Mac mini (ordinateur de bureau compressé dans un ch'ti cube). Nous nous y rendons comme à la messe avec la certitude que la liturgie sera conforme à la virgule près à celle que nous avons déjà découverte dans les divers communiqués publiés par la firme à la pomme et dans les vidéos de cadres extatiques sur fond blanc semblant irradier de bonheur à l’idée de partager leur vision.

Nous y allons donc moins pour nous abreuver d’informations complémentaires, sachant par expérience que toute question qui sort du cadre est habilement éludée, mais pour guetter les petites différences. Celles qui percent même dans les structures les plus encadrées. Parce que nous sommes en Suisse et non aux Etats-Unis, en Suisse alémanique qui plus est. Parce que la langue n’est pas la même. Parce les mentalités divergent. Parce qu’aussi, au pays d’Heidi, on n’a pas tout à fait la même maîtrise du spectacle et de la mise en scène. Autrement dit, le choc des cultures, même s’il sera minime, produit toujours un effet qu’il est intéressant d’observer.

Cela dit, à l’instar de notre camarade Xavier (lire ci-dessous), nous n'avons pas attendu ce Mac Press Briefing pour tâter la panse du Lion dûment installé sur un petit MacBook pro 15 pouces millésime 2009 le jour du lancement du système d’exploitation. Sans employer le mot «magique» ou «révolutionnaire», on ne peut que constater la simplicité d’installation d’un logiciel par essence lourd et qui auparavant contraignait à acquérir une boîte contenant un ou plusieurs précieux disques. La distribution du logiciel uniquement par téléchargement est bien un signe des temps. Le prix du logiciel, moins de trente francs, une paille quoi, nous a surpris aussi. Surtout lorsqu’on le compare aux indécentes mises à jour de Windows lorsqu’il passe d’une génération à l’autre. Microsoft a donc ici clairement un train de retard. Comment la firme tentera de le rattraper avec Windows 8 par exemple ne sera pas sans intérêt.

Dernier détail enfin, le rapprochement évident entre iOS le système d’exploitation pour tablettes d’Apple et du Mac OS est à notre sens un clou dans un autre cercueil, celui de la souris. La généralisation d’un système basé sur les gestes et les effleurements sur une surface plus ou moins plane, lorsqu’elle atteint ce niveau d’efficacité, rend parfaitement superflu le rongeur. On peut encore discuter, néanmoins mais il nous semble évident que Logitech, toujours objet d’une certaine fierté helvétique, à intérêt à se trouver très rapidement un nouveau périphérique phare : les signes se multiplient et tous ne viennent pas d’Apple.

3 commentaires:

  1. Personnellement, c'est pas demain la veille où je me passerai de la souris pour passer à un écran tactile qui m'obligerait à une gymnastique du bras insupportable...

    RépondreSupprimer
  2. +1 au commentaire de Nicole et Claude-Alain. De même que "mort aux claviers virtuels"!
    Je ne pourrais jamais me faire à ce manque de retour tactil qu'ils nous imposent.

    La raison même pour laquelle ma tablette est équipée d'un clavier bluetooth.

    RépondreSupprimer
  3. Bon, les alternatives à la souris ne sont pas de hier... Bamboo vous connaissez ? et les claviers sans fils avec touchPad multitouch wkb-2000 de Ortek ? Je vis avec ces deux produits depuis 2010 ..... Blog high Tech ? vraiment ?
    http://www.youtube.com/watch?v=UigPWJT_lFk

    RépondreSupprimer