Ma semaine: sur les traces du smartphone ultime

J’ai reçu ou vais recevoir ces jours une belle brochette des plus beaux et puissants smartphones du moment. Ils rivalisent tous en matière de puissance, de mégapixels, de taille ou de résolution d’écran. Mais comment faire son choix puisque le smartphone ultime n'existe pas. Il en existe différentes catégories.

Comme j’ai commencé à l’expliquer lors du test du Galaxy Note, le concept même de smartphone est aujourd’hui dépassé. Concrètement, de plus en plus de personnes n’achètent plus un cellulaire pour téléphoner. Cette activité peut parfois être totalement annexe.

Il pourrait en résulter ces prochaines années une profonde modification du design et de l’apparence des cellulaires, initiée par le Note. Samsung d’ailleurs, il y a près de cinq ans, avait présenté à la presse un concept phone qui ressemblait plus à un appareil photo qu’à un smartphone avec son immense optique!

Un écran pour le surf
L’utilisateur doit donc se demander ce qu’il veut faire en priorité avec son mobile. Pourquoi ne pas favoriser certaines modèles de la gamme Sony Ericsson avec des claviers lorsqu’on écrit souvent des SMS. Le dernier Xperia Mini Pro fait par exemple le bonheur de ma femme.

Quant au surfer, il se tournera aujourd’hui probablement vers le Note qui possède grâce à la taille et la résolution de son écran des atouts certains. Une autre piste serait de choisir une tablette de 7 ou 8 pouces capables de téléphoner...

Des pixels et des options
Pour ce qui est de la photo, de nombreux appareils affichent moult pixels. Reste que la gamme de Sony Ericsson ou l’iPhone 4 S donnent peut-être les meilleurs résultats. Attention toutefois car les réglages de ce dernier sont minimalistes et ne rivalisent pas avec les options des autres constructeurs.

Enfin, certains voudront un modèle qui soit assez bon dans tous les domaines et facile à utiliser. Si l’iPhone 4S tire son épingle du jeu, des modèles comme le Motorola Razr, le Sony Ericsson Xperia Arc S et le Galaxy SII se distingueront par leur légèreté, leur design ou l’utilisation de matériaux à la pointe…

Enfin, la course à la puissance commence à devenir secondaire, même s’il reste du travail d’optimisation pour le surf. On constate par exemple que des modèles apparemment moins puissants que certaines bêtes multicoeurs donnent de bons résultats. Pas simple. L'ultime critère ne redeviendrait-il pas le design. Il y a peu, on choisissait souvent le plus beau!

Xavier Studer